Fill the gap

Un tiny-quartier à Pully

Théo Mannevy

Groupe de suivi:
Luca Ortelli (architecte)
Bruno Marchand (architecte)
Alexandre Aviolat (architecte)

Aujourd’hui les « dents-creuses », ainsi communément appelées, sont souvent associées à de petits lots vierges de construction en milieu urbain entre deux bâtiments, et représentent souvent une ancienne zone agricole. Ce terme pourrait être adapté à des parcelles de plus grandes envergures dans les quartiers résidentiels autour de la ville de Lausanne. Celles-ci sont souvent sujettes aux imposantes constructions d’appartements modernesqui bénéficient à la fois de la proximité du centre et latranquillité de la périphérie.

Dans les hauteurs de Pully, une parcelle de 14.000 m2orientée plein sud offre un panorama sur le lac Léman.Longtemps occupée par des pâturages et un bâtiment agricole délabré, elle serait propice au développement d’un quartier résidentiel de maisonnettes à échelle du voisinage. Exploiter ces parcelles limiterait l’étalement de la ville qui éloigne la population du centre urbain. Les « tiny-houses », ces maisons de tailles réduites, sont une habitude dans les grandes métropoles japonaises. La symbiose entre Lumière, Nature et Architecture au seind’un même logis profite à l’habitant de tout avantage qu’offre la maison individuelle en plein cœur de la ville.

Le « tiny-quartier » sera une réinterprétation de ces coconshabitables en zone urbaine. Il concentre un ensemble de« tiny-house » qui facilite l’optimisation du parcellaire.Un ratio habitation/superficie supérieur aux parcellesadjacentes et intégré à une vie de quartier.