Depuis la fin du XIXe siècle, l’espace réservé à l’exploitation de pétrole occupe une place importante dans l’agglomération de Los Angeles; un vaste système de production et distribution, fortement entremêlé au tissu urbain, se déploie aujourd’hui à l’échelle territoriale. La production, en constante diminution, s’arrêtera graduellement d’ici 2040. L’agglomération, devenue l’une des plus denses des États-Unis, déplore, depuis le début du XXe siècle, un grand besoin de parcs et d’espaces récréatifs accessibles à tous, pour contrecarrer une diminution de la qualité de vie de ses habitants, liée à la croissance urbaine constante et à une faible structure verte fragmentée. Dans cette optique, l’arrêt du système de production de pétrole offre une précieuse opportunité: la libération de généreux espaces au cœur de la métropole pour concevoir un système de parcs venant renforcer le vert existant et permettant de reprendre la perspective de F L. Olmsted. C’est l’occasion de mettre en cohérence deux systèmes existants qui pourraient alors fonctionner ensemble; d’assainir et de désenclaver les espaces toxiques de la production pétrolière pour les relier aux espaces verts actuellement fragmentés. Cela répondrait aux besoins de la population. Ce projet illustre la transformation graduelle d’un “système territoriale de production pétrolière” en système de parcs métropolitains. Différentes stratégies seront appliquées selon les différents espaces de production de pétrole disponibles.