Situé dans un quartier – la Pontaise – amené à subird’importantes transformations dans les années à venir, le projet s’articule le long d’une ligne composée : un mur de soutènement. Autour de celui-ci se dilate et se rétracte un espace appelant à une nouvelle réalité pour le quartier. La ligne structure le site, sublime la topographie existante et reconnecte la ville aux cycles naturels du Bois-Mermet et de la Louve, le quartier de l’Ancien-Stand à la vallée de la Borde. En interaction avec cette ligne, une série depoints – d’interventions – active des espaces auparavantinexploités et oubliés.
Le mur est un élément infrastructurel et spatial puissant, qui prend successivement la forme d’un banc, comme un dos d’âne, invitant à adopter un autre rythme, d’un balcon, lieu d’oisiveté et de contemplation, ouverture replaçantl’intervention dans le paysage lausannois, et enfin d’ungradin, appelant à de nouvelles activités, tout en incitant à découvrir la forêt voisine…
Les points gravitant autour de la ligne créent un espace public capable de répondre aux diverses intensités rythmiques de la ville et des individus. L’interaction de la ligne et des points construit une séquence d’espaces à s’approprier, certains par le partage et l’expérience collective, éléments fondamentaux dans le processusd’individuation, d’autres en offrant la possibilité d’un repli, d’une poche de ralentissement. Le projet définit ainsi unnouveau rythme, une nouvelle façon d’habiter le quartier.