Il ne reste qu’une trace de l’union monétaire face à la désintégration européenne. Le Palais métamoderne se trouve juste à quelques détours de la rivière; oscillant, il surplombe le disruptif “Grand Canal Dock”.
Il s’agit d’une figure maniériste, qui n’idéalise pas de grande révolution, mais plutôt le changement – vacillant et incertain– d’une ère qui nous appartient, et qui coud ensemble les permanences de la ville. Une barre –hôtel– examine les nécessités sociétales; une structure néoconstructiviste –squelette utilitariste– lasoulève; une jetée sociale –belvédère politique– l’anime; un Palais consultatif –Organisation de Coopération et de Développement Economiques pour le Nouvel État Mondial– l’exploite; une écluse –centrale hydroélectrique– l’alimente.
Un abri qui génère du commun pour les Hommes; une composition capable de capter leurs flux, ergonomes comme utilisateurs, et les faire converger, le tout visant à accompagner l’état de dissemblance entropique maximale du monde, là où la métaxe implique le sens civique de l’architecture.
« Le métamodernisme doit être défini comme la condition oscillante entre l’ironie et la sincérité, entre la naïveté et la connaissance, entre le relativisme et la vérité, à la recherche d’une pluralité d’horizons disparates et insaisissables. Nous devons aller de l’avant, spéculer, et osciller ! ».