Principalement construit sous le Troisième Reich, le parc olympique ne peut plus se renouveler depuis son classement au patrimoine en 1966. Comptant parmi les grands parcs verts de Berlin, il souffre d’un manque d’ouverture au public. Dans ce contexte, le projet propose un plan de développement basé sur une ceinture unificatrice permettant de revaloriser et dynamiser le campus. Dans l’objectif d’accueillir le public et des compétitions sportives de façon ponctuelle, une nouvelle infrastructure publique, connectée à la ceinture, prend position dans l’Olympiapark.
Par la décomposition des parties fondamentales constituant le stade, l’infrastructure se définit comme une recomposition d’éléments autonomes formant un tout ouvert et cohérent. L’impact au sol du projet se veut minimal pour respecter le site existant. Avec entre autres l’arrivée du BMX sur la scène olympique, les terrains de sports plats ont été remplacés par des structures temporaires tridimensionnelles. La structure des gradins est surélevée pour répondre à la fois aux critères du site et du sport.
Le projet consiste en une passerelle organisant le territoire et structurant le paysage. Au-delà de sa forme, celle-ci possède un langage critique vis-à-vis des équipements existants sur le campus. Cette infrastructure sportive construit un nouveau rapport au paysage du sport. En somme, ce projet répond à des problématiques à quatre échelles interconnectées : l’individu, le stade, le complexe olympique et la ville.