La transition écologique à laquelle le projet veut contribuer est un mouvement qui prend soin de soi, des autres et de la nature.
Pour la sixième édition du festival Lapalette, ce projet crée la connexion manquante entre ses organisateur·ices et les artistes qu’il accueille. Une série d’espaces scéniques est conçue collectivement.
Chaque année, fin juin, le bord de la Moselle s’anime avec des productions locales et des constructions en matériaux de réemploi. Proposer à six artistes de modéliser et construire la structure dans laquelle illes performeront interroge le processus de prise de décision en collectif dans une création architecturale. Quel rôle scelle quelle décision ? Les artistes, le facilitateur, le technicien son et lumière, les organisateur·ices du festival ainsi que l’architecte, forment un nouveau collectif en gouvernance partagée ; les pôles de décisions sont efficacement répartis.
Une résidence artistique au mois de février les réunit pour esquisser le scénario de la performance ainsi que la volumétrie scénique. Monté à la main, avec un air de vacances et ouvert à la participation de bénévoles, le chantier se déroule en juin. En écho aux arbres bordant la rivière, les colonnes se dressent ; les voiles se tendent comme un jeu entre le soleil et les festivalier·ères. Les premières notes du gong peuvent retentir… ouverture d’une symphonie de trois jours. Ce n’est pas encore l’heure de démonter les modules qui trouveront un nouvel agencement à l’édition suivante.