Mars, quatrième planète de notre système solaire et visible à l’œil nu, est observée, fantasmée depuis que l’homme scrute le ciel nocturne. Le 20 juillet 1969, l’homme pose son premier pied sur la Lune. Cette soif de colonisation perdure aujourd’hui pour Mars qui semble être la prochaine étape d’un processus d’expansion au sein de notre système solaire.
Cette planète possède bien évidemment des caractéristiques physiques spécifiques à son milieu. L’atmosphère, les températures, la géologie et même les ressources de Mars sont différentes de celles sur terre. Le milieu martien, est la terre la plus hostile que l’homme veut conquérir. Ce travail vise à apporter des réponses architecturales et urbaines à une question nouvelle. Automatiser la construction d’une cité, deux ans avant l’arrivée des futurs colons – par le biais de modules préfabriqués sur place et l’utilisation de l’impression en trois dimensions –, devient alors une solution constructible pérenne.
Les terriens deviendront martiens et resteront au minimum deux années au sein de ce nouveau village. Il faut éviter l’aliénation et réduire à un minimum le sentiment d’emprisonnement. Pour ce faire, le projet se réfléchit par couches successives et progressives de privacité; il présente aussi l’inclusion fictive d’un extérieur dans un intérieur.
Les particularités physiques, sociologiques et mathématiques n’étant pas mises de côté, l’architecture de la cité martienne se doit d’être intégrée dans la réflexion d’une nouvelle forme de vie extraterrestre.