Selon l’énoncé théorique “L’évolution de Porto Alegre selon une approche morphoclimatique”, Porto Alegre est la capitale la plus méridionale du Brésil, une ville relativement grande qui n’échappe pas la densification urbaine et qui se développe verticalement dans un tissu urbain hérité de la période coloniale. Ce tissu est marqué par une organisation géométrique de blocs contenant une série de lots privés, longs et étroits, délimités par des murs mitoyens. Ces lots sont aménagés par divers types de bâtiments ou parfois dépourvus d’interventions humaines et envahis par la nature.
En été, les hauts taux d’humidité liés aux fortes températures donnent une impression de chaleur plus conséquente, un sentiment encore renforcé par la crise climatique actuelle. Pour faire face à un tel inconfort thermique, les habitants ont le plus souvent recours à des espaces climatisés, le lac à proximité n’étant pas propice à la baignade et une grande partie des loisirs en extérieur de qualité étant privatisés.
Inspiré du système parcellaire défini par des murs mitoyens, le projet propose une alternative de rafraîchissement du milieu urbain dense de Porto Alegre à travers un principe d’activation du bloc qui préserve un espace vert existant, le rend public et le transforme en espace de loisir de qualité fonctionnelle et climatique. L’intervention requalifie le quartier avec divers espaces qui activent le bosquet et la piscine, valorisant ainsi les rôles bioclimatiques de la végétation et de l’eau.
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