The Social Machine

La destruction et réinvention de la machine de la consommation

Cécile Attardo, Rebecca Jordan

Groupe de suivi:
Roberto Gargiani (historien)
Bruno Marchand (architecte)
Silvia Groaz (architecte)

La consommation a atteint son apogée: le shopping mall. Machine artificielle et monde fantastique en même temps. Un point d’attraction par excellence pendant des décennies, qui désormais arrive à son terme avec l’essor de la digitalisation.

Dans un monde dans lequel la consommation est digitalisée, une nouvelle machine surgit. Cette dernière se fonde sur les ambitions originelles de son ancêtre: constituer un nouveau centre urbain dans les zones périphériques de la ville qui nécessitent un lieu de vie sociale.

Le nouvel organisme ne se connecte plus aux grands axes routiers situés aux extrémités des périphéries. Au contraire, il prend place dans les endroits les plus susceptibles de devenir les futurs centres: les gares. Il ne s’agit plus d’une boîte cachant un monde décontextualisé, mais d’un tapis urbain en continuité avec celui de la ville, qui redonne la place au flâneur et à la promenade urbaine.

En son intérieur, un nouveau paysage urbain artificiel défile face au flâneur. À la place de la consommation matérielle, des expériences lui sont offertes. La structure neutre exalte différentes ambiances qu’il découvre tout au long de la plateforme. Soudain, des éléments plus spécifiques, tel que les confetti, attirent son regard et guident sa promenade. Le flâneur se retrouve ainsi absorbé par des atmosphère intenses, qui lui rendent le départ difficile.

La consommation a été remplacée, la machine est réinventée.