Arnold

Tobias Richterich Nordine Mahmoudi

Groupe de suivi:
Emmanuel Rey (architecte)
Thomas Keller (ingénieur)
Clément Cattin (architecte)

Le projet critique aussi bien le gaspillage matériel perpétué par l’état contemporain de l’industrie de la construction que les dérives de l’étalement urbain. À ces deux maux hérités d’un paradigme aujourd’hui dépassé, nous opposons une nouvelle conception plus tactique et tolérante. Celle-ci s’appuie sur le digital et ses outils qui tardent tant à s’imposer dans notre industrie, dernière résistante.

La rénovation et la densification du bâti s’imposent commeune nouvelle éthique urbaine. Le caractère techniquelié à la spécificité de ce type de projet est abordé par la nouvelle efficience offerte par les outils de relevé, deconception et de fabrication robotique de précision.

Cette rénovation s’intéresse d’abord aux nombreux événements temporaires tout au long de l’année comme les festivals et autres manifestations culturelles au traversdesquels s’expriment la vitalité et l’identité de la ville. Il s’agit d’offrir des espaces plus ancrés à ces associations essentielles mais parfois fragiles financièrement. Nouspensons à mutualiser les ressources dans un ensemble collaboratif permettant ainsi de développer une véritable synergie urbaine.

L’architecture devient elle-même symbole de laréconciliation des différentes couches de la ville, entrelieu de vie culturel et administrations, logements et commerces, histoire et renouveau. Cela grâce à unenouvelle canopée de toiture avec laquelle elle coiffe lesbâtiments modernes à toit plat existant. Le projet s’inscrit alors dans le paysage lausannois sur fond de vieille ville et cathédrale, comme remplissant une case vide qui n’attendait qu’une pièce pour réconcilier son ensemble.