Le Centre sportif de Dorigny atteint ses limites et doit répondre à une demande toujours grandissante d’accueil. Ainsi, la réponse à apporter est triple: connecter le campus universitaire avec le centre sportif, diluer et franchir la frontière que représente la route cantonale, et faire du centre sportif un lieu de rencontre où se développe un esprit de communauté, un esprit d’équipe.
Nous proposons d’aborder ces problématiques en adoptant une approche phénoménologique, qui nous engage à travailler ces pavillons des sports à deux échelles. La première, une échelle territoriale, en connectant le campus de l’Unil – EPFL avec le centre sportif et mêlant leurs compétences dans la lignée d’une synergie universitaire. La deuxième, une échelle plus humaine, propre à la perception spatiale.
Partant de l’Unil, le chemin plonge progressivement dans l’horizon du terrain donnant à voir le pavillon Nord – la salle SOS3 – puis se délaye dans la bande routière, offrant un espace piéton, mixte, qui s’ouvre sur la place des sports et le pavillon Sud – espaces de travail et bassin de natation.
Le désenclavement des activités sportives est primordial pour une meilleure conjugaison avec l’éducation et la recherche. L’implantation de la salle omnisport SOS3 dans le tissu universitaire ainsi que l’association d’espaces de travail et de recherche au tissu sportif appuient cette idée.
La conception phénoménologique de ces espaces s’est portée tout particulièrement sur la notion du ma, de sol et de seuil, d’horizon, de rapport au corps et de synergie.